Les mythes et stéréotypes sur le breaking : Démystification et réalité
- BetterDayz
- 26 févr. 2024
- 2 min de lecture

Le breaking, une forme d'expression artistique qui a émergé dans les années 1970 dans le bronx à New York, a souvent été entouré de mythes et de stéréotypes qui lui sont associés.
Ces idées préconçues ont souvent faussé la perception de cette forme de danse dynamique et influent sur la manière dont elle est perçue par le grand public. Il est donc crucial de démystifier ces croyances pour mieux comprendre la réalité de cette culture.
Mythe 1 : Le breaking est une forme de danse réservée aux hommes.
La réalité : Bien que le breaking ait historiquement été dominé par des hommes, les femmes jouent un rôle essentiel dans cette communauté depuis ses débuts. De nombreuses danseuses talentueuses ont émergé et ont apporté leur propre style et leur propre flair au mouvement, des danseuses comme : Bien sûr, voici la liste des Bgirls célèbres avec leur nom et prénom : Ana Garcia (Rokafella), Annie Nguyen (Lady Champ), Bgirl Terra, Narumi, Bonita, Logistx, Kimie etc..
Mythe 2 : Le breaking est une forme de danse violente et agressive.
La réalité : Le breaking est en réalité un art qui repose sur la créativité, la maîtrise du corps et le respect mutuel. Bien qu'il puisse sembler intense et énergique, il est imprégné de techniques et de codes de conduite qui mettent l'accent sur le respect de l'autre danseur et de l'espace de danse. La compétition est présente, mais elle est souvent utilisée comme un moyen de stimuler la croissance personnelle et artistique, plutôt que comme un acte de violence.
Mythe 3 : Le breaking est réservé aux jeunes.
La réalité : Le breaking est une forme de danse qui peut être pratiquée à tout âge. De nombreux danseurs continuent à perfectionner leur art tout au long de leur vie, trouvant dans cette pratique une source de joie, de bien-être et de communauté. Beaucoup de compétitions n'ont pas de catégories, de tel manière que tout les âges et tout les genres s'affrontent entre eux/elles, et que des danseurs.e.s dit "âgés" peuvent remporter des battles comme le danseur bboy Hong10 par exemple qui a remporté son 3em Redbull BcOne Mondial en 2023 à l'âge de 40 ans.
Mythe 4 : Le breaking n'est qu'un simple divertissement, sans profondeur culturelle.
La réalité : Le breaking est profondément enraciné dans l'histoire et la culture hip-hop. Il est né dans les rues de New York, en tant que forme d'expression pour les jeunes issus de communautés marginalisées. Au fil des ans, il est devenu un moyen de raconter des histoires, de transmettre des messages et de revendiquer des luttes et des identités. Le breaking est également étroitement lié à d'autres éléments de la culture hip-hop, tels que le rap et le graffiti, formant ainsi un ensemble complexe et interconnecté de formes artistiques.
En démystifiant ces mythes et stéréotypes sur le breaking, nous pouvons mieux apprécier la richesse et la diversité de cette forme d'art dynamique. En reconnaissant la véritable nature du breaking, nous pouvons également promouvoir une culture de respect, d'inclusion et d'appréciation mutuelle au sein de cette communauté.
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